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Percevoir ce qu’était l’espace sacré au Moyen Âge est à la fois simple et complexe, car si la société médiévale est profondément christianisée, il n’en demeure pas moins que déterminer l’espace sacré dans sa dimension spatiale n’est guère aisé. Le lieu sacré est lié à la pratique du culte qui se traduit par des rites et des choix liturgiques. La dimension ecclésiale et collective implique un partage physique et spirituel de cet espace entre d’une part les fidèles, les clercs et les moines et d’autre part les vivants et les morts. Cette partition génère une organisation spatiale perceptible à travers les études architecturales, les aménagements liturgiques et les circulations, mais aussi grâce à la diversité ou la permanence des programmes iconographiques. Le terme d’espace ecclésial ne se rapportant pas uniquement à l’église, il a été jugé nécessaire de s’intéresser également aux lieux qui lui sont associés, comme le cloître et le cimetière. C’est ainsi qu’à travers un grand nombre d’exemples puisés dans les régions Rhône-Alpes et Auvergne, des archéologues, historiens de l’art et liturgistes, issus des diverses institutions de recherche françaises et réunis en « Action collective de recherche », offrent ici une approche croisée de l’espace sacré depuis l’Antiquité tardive jusqu’au xve siècle. L’ouvrage s’appuie sur des études régionales dont plusieurs sont inédites.
Religious architecture --- Architecture, Medieval --- Middle Ages --- Spiritual architecture --- Architecture --- espace sacré --- chapelle --- chœur --- basilique --- nef --- relique --- sanctuaire --- crypte --- transept --- pontifical --- chevet --- ecclesia --- porche --- lithurgie
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Pour un professionnel qui taille la pierre depuis près de quarante ans, comment ne pas être reconnaissant à ceux qui, professeurs ou archéologues, recherchent avec tant de conviction la mémoire des techniques de la construction médiévale, ces techniques presque oubliées depuis l’abandon total de la construction en pierre. Nous avons de la peine à imaginer ces époques, car nous n’avons plus sous les yeux ni les chantiers, ni l’habileté des hommes de métier. De cette industrie de la pierre, la plus longue de l’histoire humaine, la plus universelle, il ne reste presque rien, sinon la restauration des monuments historiques. C’est au tout début du siècle, avec l’invention du ciment, que disparaît presque totalement la France des carrières de pierre qui n’étaient jamais très loin du chantier. Il n’y a pas de manière de bâtir sans le bois. Le bois est par excellence le véhicule de la pierre. Il l’accompagne jusqu’au moment où il la protège par les toits de si belles charpentes. L’utilisation du bois commence à la carrière où l’on utilise les coins éclateurs, propices au gonflement humide, les manches d’outils, les rouleaux et planches à glisser, les grues de levage. Sur le chantier, il y a le bois des cintres, des échelles sur lesquelles souvent l’on marche et bien sûr celui de l’échafaudage. On ne construit rien en hauteur sans échafaudage. Il est tellement indispensable que même les constructions les plus modernes aujourd’hui l’utilisent toujours, presque intégralement. Seuls montent sur les planches des échafaudages les bâtisseurs. C’est le théâtre de réflexion où il faut savoir comment poser les pierres ensemble et d’aplomb. Le rôle de l’échafaudage était provisoire, il laisse tout de même quelques traces en creux sur les murs et quelques inaccessibles mystères de la construction.
Echafaudages --- Chantiers de construction --- Histoire --- Echafaudages - Histoire - 500-1500 (Moyen Age) --- Chantiers de construction - Histoire - 500-1500 (Moyen Age) --- History & Archaeology --- Moyen Âge --- construction --- chantier --- bois --- échafaudage --- archéologie du bâti --- archives --- iconographie --- archéologie --- technique
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Ce nouvel ouvrage s'intègre idéalement dans la lignée et les objectifs scientifiques de la collection des DARA. Il est l'aboutissement des études archéologiques et archivistiques qui ont été déclenchées par le projet de la mise en valeur du site abbatial de Sainte-Marie d'Aulps par la Communauté des communes de la vallée d'Aulps. Des contributions interdisciplinaires enrichissent cette monographie qui prend en compte bien des aspects de la vie du monastère inséré depuis sa fondation dans un environnement alpin : conditionnement historique par sa localisation dans le diocèse de Genève et en pays savoyard ; activité agricole et pastorale en rapport avec l'exploitation du domaine temporel de l'abbaye (ferme monastique dans l'enclos abbatial ; granges, alpages en Chablais et Faucigny) ; approvisionnement local en matériaux pour la construction des bâtiments monastiques, jusqu'à la prise en compte des espèces végétales reconnues dans le domaine abbatial. La fondation de l'abbaye d'Aulps s'inscrit dans le mouvement réformateur de l'ordre bénédictin à la fin du xie siècle ; à partir de 1136, son histoire et son fonctionnement se sont confondus avec celle des cisterciens auxquels elle s'est rattachée sous la pression de Bernard de Clairvaux. Sur le plan temporel, s'est constituée, dans le cadre féodal, une véritable seigneurie ecclésiastique assurant la gestion des biens et la gouvernance des hommes relevant de l'abbaye. Le système de la commende, instauré à partir de 1468, le relâchement dans le suivi de la Règle particulièrement bien documenté grâce aux procès-verbaux de visites retrouvés dans les archives publiques, ont eu leurs répercussion sur la conservation des bâtiments et le mode d'exploitation du domaine ; en 1792 l'arrivée des troupes françaises en Savoie signait la fin de la vie monastique à Aulps, tandis que les habitants du village procédaient eux-mêmes à la démolition de l'abbatiale (1823). L'enclos monastique reste bien apparent dans la topographie…
Cistercian monasteries --- Cistercian architecture --- Monastères cisterciens --- Architecture cistercienne --- Abbaye Notre-Dame d'Aulps --- Aulps --- Guarinus ep. Sedunensis --- Felicula v. m. Romae --- History & Archaeology --- abbaye cistercienne --- archéologie du bâti --- pèlerinage --- abbaye bénédictine --- carreau de pavement --- cloître --- ethnobotanique --- grange monastique --- ferme --- moulin --- Moyen Âge --- période moderne --- iconographie --- Savoie --- sources --- abbaye
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Père de l'archéologie médiévale à Lyon, Jean-François Reynaud a mené avec le succès que l'on sait ses recherches sur le Lyon paléochrétien et médiéval. Puis il a ouvert ses investigations sur la région Rhône-Alpes, en ajoutant à la pratique de l'archéologie sédimentaire, celle, encore balbutiante, de l'archéologie du bâti. Son enseignement a reflété ses activités scientifiques, assurant à l'université Lumière Lyon 2 une riche moisson de maîtrises, DEA et thèses composés dans ces deux domaines. Les travaux que ses collègues, disciples et amis ont réunis dans ce volume de mélanges sont le fruit de l'enseignement et de la formation pratique que Jean-François Reynaud a dispensés au fil de sa carrière. Aussi a-t-il paru souhaitable d'y associer les nouvelles générations – la relève – qui sont les héritières par voie directe. Leurs interventions montreront que le dynamisme initial s'est conservé, la recherche amplifiée et les intérêts diversifiés. Les monographies de site ouvrent le volume. Elles constituent des laboratoires vivants où s'élaborent méthodes et problématiques, où se dessinent de grandes synthèses historiques et où la restauration et la conservation du patrimoine puisent des conseils performants. Dans un second temps, l'organisation de l'espace religieux fait entrer le lecteur dans le domaine délicat des relations entre l'architecture, l'image monumentale, la liturgie et la vie quotidienne au sein de l'église, du quartier canonial ou du monastère. Au fil des siècles, la morphogenèse des lieux et des bâtiments se nourrit de ces données déterminantes. Enfin, est abordée la pertinence de ces approches fondées sur des méthodes renouvelées englobant largement l'histoire de l'art et l'archéologie, de la sculpture et des techniques de construction aux analyses spatiales et à la conservation des sites archéologiques.
Religious architecture --- Architecture, Medieval --- Archaeology, Medieval --- Archaeology and religion --- Christian antiquities --- History --- Antiquities, Christian --- Antiquities, Ecclesiastical --- Archaeology, Christian --- Christian archaeology --- Church antiquities --- Ecclesiastical antiquities --- Monumental theology --- Antiquities --- Byzantine antiquities --- Archaeology --- Religion and archaeology --- Religion --- Antiquities, Medieval --- Medieval antiquities --- Medieval archaeology --- Middle Ages --- Spiritual architecture --- Architecture --- Religious aspects --- époque romane --- espace monastique --- mausolée --- Antiquité --- moine --- espace funéraire --- bénédictin --- collégiale --- abbaye --- prieuré --- église --- tympan
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